Bon autant vous le dire tout de suite, je suis allé à ce concert à l’aveuglette. Je veux dire par là que j’y suis aller sans rien connaître des 2 premiers groupes de la soirée et en ne connaissant qu’un album du groupe en tête d’affiche. Toutefois je me suis entouré de connaisseurs afin de ne pas être totalement perdu.

Pain ouvre donc les hostilités avec un set très mélodique aux sonorités clairement électro, à des années lumières de ce qui allait suivre au niveau sonore. Sans être mauvaise, la musique du groupe, bien qu’un peu chiante par moment, se laisse gentiment écouté et le public écoute visiblement en connaisseur. Ha oui parce que je vous ai pas dis… mais y’a un sacré casting dans le groupe ! La section rythmique est « Immortal powered » et le chanteur n’est autre que celui d ‘Hypocrisy, bien loin de son style habituel mais quand même très à l’aise dans ce registre là. Les 5 vikings occuperont la scène 45 minutes avant de laisser la place à Soilwork. Là on passe à la vitesse supérieure.
Soilwork c’est du bon gros métal avec du clavier partout et un batteur tentaculaire. Le style du groupe est dans la veine de ce qui se fait actuellement dans le hard mélodique et ils occupent vraiment bien la scène, les compos sont vraiment attrayantes et même si on ne connaît pas, on prend plaisir à écouter. On se prend même à imaginer ce que ça peut donner sur album parce que le son n’est pas super, la basse couvre un peu le reste mais la grosse voix de coreux du chanteur se fait quand même entendre.

Et puis vient le grand moment de la soirée… ceux qui ont rempli l’Elysée ce soir vont faire leur entrée en scène devant un public conquis d’avance. Pour ne rien faire comme les copains les « petits » mecs d’In Flames arrivent tout de blanc vétus. Et c’est parti pour 1h20 de bonheur.
Sur scène il est évident que les mecs se font plaisir, le public est ravi lui aussi, reprenant en chœur les génialissimes compos de ce groupe vraiment au-dessus du lot tant musicalement que scéniquement.
C’est pas moins de 4 titres de Clayman (mon album fétiche) et 4 de plus pour Reroute To Remain (leur dernière offrande) qui nous ont été proposé, ça plus bien entendu les grands classiques des albums précédents. Halala j’aurais payé ma place rien que pour entendre Pinball Map et Clayman live au moins une fois dans ma vie. Bien qu’un peu déçu par leur dernier album, sur scène les nouveaux titres m’ont totalement conquis… Black & White, Reroute To Remain et la calme mais sublime Cloud Connected. Bref c’est le genre de concert qui vous donne envie de vous acheter toute la disco du groupe. In Flames live c’est grand, c’est beau et ça joue dans la bonne humeur, en un mot comme en 1000 : c’est génial!

Pour paraphrasé un de mes compères de la soirée, In Flames « ça a déchiré sa mère à grand coup de tractopelle ». J’en arrive même à me demander si c’est pas un euphémisme tellement CA A DECHIRE SA MERE A GRAND COUP DE TRACTOPELLE.