Ce début 2015 étant décidément bien morne en sortie, je vais continuer de parler de ce que j’ai manqué en 2014.
Au programme du jour, le petit dernier de Vallenfyre, l’autre groupe de Death tendance old school avec un éminent membre de Paradise Lost en son sein.
Il n’y a donc pas que Nick Holmes à avoir fait des infidélités à Paradise Lost, l’autre tête pensante du groupe, Gregor Mackintosh y est lui aussi allé de son petit album de Death. Et c’est ici que la parallèle entre les 2 s’arrêtent.
Vallenfyre officie en effet dans un registre bien différent de Bloodbath. On a plus l’impression d’écouter un Paradise Lost en version ultra lourde voir même déprimante. Vous avez dit Doom? Ouais parfois on en est pas loin. Parfois seulement.
Car Vallenfyre en a aussi sous la pédale et quand Machinetok & co décident de mettre le pied dedans, ça donne un titre comme Odious Bliss. Gras, massif et doté d’un groove incroyable. Niveau efficacité, Savages Arise (raaaah ce break!) ou Scabs font aussi le taff. A côté de ça, un morceau comme Aghast fait figure d’escargot mais sa force et sa puissance réside ailleurs – notamment dans une un lourdeur et un groove une fois de plus supra efficace. Tout ça dans une ambiance qui respire la joie de vivre. Je pourrais vous faire tout Splinters de la sorte mais passer en revue chaque titre vous ferait perdre la joie de découvrir par vous même toutes les pépites qu’il contient.
Côté influence, à l’instar de Bloodbath, Vallenfyre propose un Death en forme d’hommage appuyé à la scène suédoise des années 90 – difficile en effet de ne pas penser à Entombed en écoutant cet album. D’autant que la voie de Gregor fait clairement penser à certains de ses illustres prédécesseurs dans le genre. Accessoirement ça me fait aussi regretter que le bonhomme ne chante pas de la sorte dans Paradise Lost mais c’est un autre débat.
Tout ça pour dire que si vous aviez loupé Splinters en 2014, faites comme moi: rattrapez-vous cette année avec un des meilleurs albums de Death de l’an dernier!
