Aujourd’hui nous allons parler du nouvel album de The Agonist ainsi que de la nouvelle chanteuse du groupe. Enfin un peu, pas trop… parce qu’à après tout c’est la musique qui compte dans les groupes à chanteuse, non?
Hein? Pas crédible? Je sais…

Après le drama infini qui a suivi le départ de Wonder Bonnasse (aka Alicia White-Gluz) en direction de l’original (Arch Enemy), la copie (The Agonist), n’a pas perdu de temps pour la remplacer. L’heureuse élue est donc Vicky Psarakis – même si chaque fois que je vois son nom je lis psoriasis, mais passons.
Selon les dires du groupe, l’intégration de la nouvelle venue s’est faite sans souci (rien de sale dans ces propos) et The Agonist a tellement bien digéré le départ de celle qui faisait parler du groupe que ses membres ont convaincu Vicky de se teindre en blonde – des fois que personne ne remarque la supercherie.

The Agonist - Eye Of Providence

Et la musique dans tout ça? Eye Of Providence me donne l’impression d’écouter Arch Enemy sur la fin de la période Angela. Le timbre de voix est très similaire, ça sonne gros alors que les compos ne sont pas fofolles. En gros, le peu d’originalité qu’il pouvait y avoir dans les morceaux est parti avec Alicia. Sans être délirant, les morceaux offraient un peu de variété, ici ça sonne tellement comme Arch Enemy, voir pire, comme n’importe quel clone moyen des suédois que ça en deviendrait presque comique.
Après oui ça joue, oui les mecs se défendent mais si les petits gars de The Agonist voulaient montrer que le changement de personnel de l’an dernier ne les avait pas affecté le moins du monde, pour le coup c’est raté.

Avec tout le buzz qu’ils ont eu, les canadiens de The Agonist avaient une opportunité en or 24 carats de rabattre le caquet de Wonder Bonnasse qui fait ce qu’elle peut avec Arch Enemy. Opportunité manquée et pas qu’un peu. Vicky n’est pas en cause, elle fait le job mais hélas pour elle pose sa voix sur des compos trop lambda.

Eye Of Providence aurait sans doute mérité un petit effort d’écriture – comprendre par là une prise de recul plus importante, laisser le machin mûrir un peu – afin de sortir un peu des sentiers battus.
Encore une fois ce n’est pas mauvais, c’est juste banal.
Et non The Agonist ce n’était pas forcément mieux avant.