Difficile à croire mais le dernier PAIN date déjà de 2011. Il était donc temps que Peter se sorte les doigts pour nous sortir un nouvel album. C’est désormais chose faite avec Coming Home.
Ne reste plus qu’à espérer que se soit bien…

Comme chaque fois qu’il a besoin de pognon, Peter sort un album de PAIN. En effet depuis qu’il s’est rendu compte que PAIN rapportait plus qu’Hypocrisy, il a choisit son camp. Est-il à blâmer pour autant? Non, son choix se respecte, en revanche son choix me les brise menues quand la qualité n’est pas/plus au rendez-vous.

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En effet comme je l’évoquais lors de la chro de You Only Live Twice, depuis qu’il a trouvé la formule magique pour ramasser masse pognon easy peazy  avec des chansons toujours plus catchy qui ne renient pas pour autant l’héritage des premiers albums, PAIN est une machine qui ronronne gentiment. Se disant que ça allait finir par se voir, ce bon Peter a décidé de changer son fusil d’épaule. Enfin non, il a décidé de le déplacer un peu sur la même épaule.

L’album est donc dans les canons ‘painiens’ (je me rends compte que ce terme est extrêmement ambivalent – bref). C’est toujours hyper catchy, avec des mélodies efficaces et la patte maison est toujours aisément identifiable – le single Black Night Satellite illustre parfaitement la chose. La nouveauté, c’est l’hyper accentuation des orchestrations dans le mix et surtout une orientation un peu plus sympho du tout. A se demander si par moment on n’écoute en train d’écouter Nightwish – en exagérant à peine, l’intro de Call Me illustre parfaitement ce à quoi je fais allusion, la suite est plus convenue et ne montre qu’un peu d’intérêt quand le sieur Broden (Sabaton) vient rouler des R au micro. A Wannabe sent également aussi le déjà vu tant dans les arrangements que les paroles, la structure bref, si on aimait avant, il n’y a pas de raison que l’on aime pas maintenant. Je pourrais toutes les faire de la sorte jusqu’à la fin de l’album mais j’imagine que vous avez saisi l’idée. Reste juste Final Crusade dont nous devons parler à cause de son break totalement venu d’ailleurs en mode Meshuggah pas content qui plante complètement la rythmique. Pourquoi pas. Ca surprend et ça change un peu du reste très plan-plan.

Voila, je crois que nous avons fait le tour. Si vous aimez les PAIN récents, celui-là devrait vous plaire malgré son manque évident de surprise.
Perso il m’en touche une sans faire bouger l’autre. Pas dedans plus que ça au début, je finis par accrocher un peu au truc mais je suis loin d’être extasié par la chose. Damn.