Après l’énormissime Enthroned Darkness Triumphant et le non moins génial Puritanical Euphoric Misanthropia, Dimmu Borgir  nous revient de sa Norvège avec un album au titre encore plus long histoire de bien nous faire comprendre que plus le nom est long, plus c’est bon.

Death Cult Armageddon, puisque c’est de lui dont il s’agit, est donc le dernier rejeton des rois du bracelet à clou et très sincèrement, après les 2 albums précédemment nommés, je me demandais comment ils allaient bien pouvoir faire pour nous sortir quelque d’encore supérieur. Et pourtant les faits sont là : DCA (comme quoi l’acronyme n’est pas un fait du hasard) démonte tout et prouve une fois de plus le talent de ces messieurs.

Dimmu Borgir - Death Cult Armageddon

Que dire ? que dire qui n’a pas déjà été dit sur la musique de Dimmu Borgir ? Constante évolution au file des albums, le style s’affine et le résultat est toujours un pur régal.
Sur Enthroned, ils avaient eu l’idée de mettre un orchestre en accompagnement sur quelques passages. Là ils ont carrément invité l’orchestre sur tout le disque ! Ca n’en est que plus beau et les exemples sont nombreux.
Progenies of The Great Apocalypse, qui malgré un clip un peu kitch et une musique qui donne franchement l’impression que le groupe a la folie des grandeurs, annonce la couleur et des titres encore plus riches comme Vredesbyrd, qui est de loin ma préférée, sont un pur régal. Les cuivres qui accompagnent le chant de Shagrath (en norvégien dans le texte) sur les couplets ont le don de… je ne sais pas comment vous le dire mais ça me fait quelque chose.

Si après une écoute approfondie, on a l’impression que le groupe lève le pied, notamment au niveau des blasts beats (jeu de mot pourri j’en conviens), le disque n’est toutefois pas exempt de passages rappellant Stormblast où ça dépote sérieusement.
Mais comme je l’ai dis plus haut, DB affute son style (plus de mélodies sans pour autant renier le côté brutal de la musique) et repousse les barrières musicales comme peu de groupes extrêmes sont parvenus à le faire avant eux. Au-delà des styles et des classifications, Death Cult Armageddon est une pierre de plus au monumental édifice qu’est la somptueuse et riche discographie de Dimmu Borgir. C’est aussi certainement un des meilleurs disques sortis cette année tout style confondu.

Un disque donc que je vous recommande chaudement, notamment dans son édition digipak qui est tout simplement sublime. Les autres versions « collectors » étant-elles aussi fort belle mais à réserver aux inconditionnels fortunés.